Solution incroyablement simple pour améliorer la qualité de vie
Une supplémentation avec deux micronutriments essentiels peut rendre la vie des seniors substantiellement meilleure, selon des recherches scandinaves prometteuses.
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Les seniors hommes et femmes qui prennent une combinaison de deux micronutriments sélénium et coenzyme Q10 peuvent significativement améliorer leur qualité de vie, selon une récente étude, publiée dans la revue scientifique BMC. Apparemment, ces deux éléments ont un impact profond sur la fonction thyroïdienne et le métabolisme.
Cette nouvelle étude est la dernière étude de suivi issue de l’étude KiSel-10 publiée en 2013 dans le Journal International de Cardiologie (International Journal of Cardiology). Depuis la publication de cette étude retentissante incluant du coenzyme Q10 et du sélénium et qui avait fait les gros titres de la presse internationale, elle a fait l’objet de réexamens, à de multiples reprises, afin de vérifier si les chercheurs avaient omis de repérer des surprises cachées la première fois. Ce contrôle exhaustif de la recherche originale a engendré 26 études de suivi, toutes aussi pertinentes les unes que les autres.
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Bonne nouvelle pour la fonction thyroïdienne et la qualité de vie
La sous-étude la plus récente a été publiée en mai 2024 et se focalise sur les hormones thyroïdiennes des personnes âgées. Elle démontre un effet positif et mesurable sur le métabolisme avec 200 microgrammes de levure de sélénium (SelenoPrecise) et 200 milligrammes de coenzyme Q10 (Q10 Gold 100 mg/Bio-Quinone Q10 dans certains pays), chaque jour et pendant 4 ans. De plus, les scientifiques ont noté plusieurs signes d’amélioration de la qualité de vie chez les seniors qui ont pris les compléments.
L’étude se base sur les analyses de sang des 414 participants à l’étude. La moitié des participants avaient pris la combinaison active de sélénium et de Q10, alors que l’autre moitié des participants avaient reçu un placebo. En comparant des échantillons sanguins à l’issue des quatre années, les chercheurs pouvaient voir les améliorations significatives obtenues chez ceux ayant reçu les deux substances.
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Les personnes âgées ont des niveaux de sélénium plus bas
Le sélénium est bien connu pour soutenir le fonctionnement normal thyroïdien.
Mais pourquoi ces personnes âgées spécifiquement ont-elles obtenu des bienfaits à prendre ce nutriment ?
Les niveaux de sélénium ont été mesurés dans le sang de tous les participants à l’étude, avant que l’étude ne démarre, et nous apportent un indice. La concentration moyenne de sélénium était de 37 microgrammes par litre de sang, ce qui correspond à une prise quotidienne d’environ 35 microgrammes. Toutefois, selon la révision des recommandations alimentaires nordiques (NNR/Nordic Nutrient Recommendations) de 2023, les femmes ont besoin de 75 microgrammes quotidiennement et les hommes de 90 microgrammes. Les participants à l’étude supplémentés en sélénium avaient donc une prise de sélénium suffisante comparée à ceux du groupe placebo. Ceci explique le meilleur fonctionnement thyroïdien chez ceux supplémentés.
En France, l’ANSES recommande 70 mcg de sélénium par jour, pour un homme ou une femme adulte.
Notre qualité de vie dépend beaucoup du bon fonctionnement de ces fonctions physiologiques. Cela fait donc sens qu’un métabolisme qui fonctionne bien ait un impact positif sur notre qualité de vie.
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Sélénium et Q10 travaillent en tandem
De plus, le sélénium et le Q10 travaillent comme une équipe et se soutiennent l’un, l’autre. Le corps est capable de synthétiser le coenzyme Q10 mais sa synthèse endogène diminue avec l’âge. Les personnes âgées ont de ce fait substantiellement moins de coenzyme Q10 dans le sang que les plus jeunes. Par conséquent, il est judicieux pour les seniors de combiner ces deux nutriments.
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“Supplementation with selenium and coenzyme Q10 in an elderly Swedish population low in selenium — positive effects on thyroid hormones, cardiovascular mortality, and quality of life”
Urban Alehagen, Jan Alexander, Jan O. Aaseth, Anders Larsson, and Trine B. Opstad.
BMC Medicine (2024) 22:191
https://doi.org/10.1186/s12916-024-03411-1
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